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Pourquoi nous n'utilisons pas de cuir ?
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De l’élevage des animaux au tannage, les filières du cuir sont extrêmement polluantes. L’élevage intensif des bovins nécessaire pour faire du cuir est responsable de gros dégâts environnementaux (particulièrement dans les pays en voie de développement) : déforestation massive, rejet de méthane, grosse consommation d’eau... Parce que le cuir est le dérivé le plus rentable de l’industrie de la viande, acheter du cuir contribue directement à l’élevage intensif, aux abattoirs et à toutes les cruautés que cela génère. (Source: PETA)
La (courte) vie des animaux dans ces élevages industriels est extrêmement difficile et cruelle. Sans parler des conditions d’abattage…
Les conditions de travail des ouvriers du cuir sont aussi déplorables. Une étude (Source : PETA) faite en Suède et en Italie chez les employés des tanneries montre que le risque de cancer est « entre 20 et 50 % plus haut » que le risque attendu.
Au Bangladesh et en Inde (hauts lieux de production de cuir à l’échelle mondiale) les travailleurs, parfois aussi mineurs, travaillent dans des conditions déplorables, sans aucun équipements (sans masques, lunettes ou gants). La manipulation des produits toxiques entraînent de graves maladies de peau, des difficultés respiratoires et des cancers. A Dhaka, au Bangladesh, PETA Allemagne affirme que 90% des travailleurs ne dépassent pas 50 ans.
C'est pourquoi, pour nous, c’était une évidence : mieux valait complètement arrêter le cuir et trouver les meilleurs matériaux éco-responsables pour le remplacer. Aujourd’hui, grâce aux avancées technologiques, il est possible de fabriquer des matériaux avec un aspect cuir, robuste, facile à entretenir et surtout respectueux de l’environnement, des animaux et des travailleurs.
Ces substituts au cuir (même synthétiques) restent beaucoup moins polluants. A titre d’exemple (source : Ecotextile News) il est estimé que l’élaboration d’un produit en cuir consomme en moyenne 20 fois plus de ressources que s’il était fabriqué en matière végétale ou synthétique.
L’opération de tannage (qui consiste à transformer la peau en une matière imputrescible) n’est pas moins énergivore. Elle consomme beaucoup d’eau et utilise des produits chimiques, qui dans certains pays sont déversés dans les rivières sans aucun traitement.
Le tannage le plus répandu est le tannage au chrome. C’est la méthode la plus rapide et la plus simple, mais aussi la plus polluante. Elle nécessite l’utilisation en grande quantité de produits chimiques tels que : des sels minéraux, du formaldéhyde, des dérivés de goudron, des colorants à base de cyanure et autres substances dangereuses.
Dans les pays en développement, les eaux usées et les déchets solides (comme les restes des peaux) provenant des tanneries sont souvent relâchés dans les rivières, berges de rivières ou à proximité des champs, polluant les eaux et les sols. En 2012, la Blacksmith Institute, une ONG qui travaille pour réduire la pollution dans les pays en voie de développement, a inclus les tanneries parmi les dix industries les plus toxiques à l’échelle mondiale. (Source : PETA)